Cet arbre, couramment appelé baobab ou pain de singe, est un des plus célèbres de l''Afrique de l''Ouest. Parfois surnommé l''arbre que Dieu a planté à l''envers, parce qu''elle donne l''impression d''avoir ses racines en l''air durant la saison sèche lorsqu''elle perd ses feuilles, cet arbre a une originalité esthétique qui ne peut pas manquer à passionner. Comestible et nutritivement très riche sur les plans des feuilles, de la pulpe et des graines, cette plante est un apport extrêmement important à l’alimentation sahélienne et soudanienne. Les feuilles se consomment de manière assez répandue pour la préparation de sauces, à cause de leur qualité gluante qui est bien appétée dans la cuisine ouest-africaine. Mais considérant le fait que l''anémie est une condition très fréquente entre autre au Niger, et que ces feuilles sont vraiment riches en fer, leur consommation devait être stimulée bien d''avantage. La farine de feuille de Baobab se vend déjà sur les marchés locaux, mais la consommation pourrait être encouragée encore mieux si le séchage et pilage des ces feuilles se faisait dans des conditions garanties sans sable, et si des campagnes publiques de sensibilisation soulignait les vertus nutritives de ses feuilles au populations de la région. Pour les fruits, la pulpe s''exploite dans la préparation des jus. Étant un des produits naturels connus les plus concentrés en vitamine C, son apport est évident. Mais les jus sont fréquemment cuits, et cela pourrait signifier une perte de cette vitamine, qui est dommage vu qu''elle aussi fait souvent carence dans la nutrition locale. Il devrait être possible de préparer des solutions de poudre solvable pour les jus de cette plante afin de mieux bénéficier de la nutrition. Les fruits sont d''ailleurs sujets d''exportation aux pays occidentaux, parfois qualifiés de ''super-fruits''. Les baobab aiment avoir un périmètre de quelques mètres d''espace dégagé autour d''eux. Ils développent alors une large couronne, dans laquelle les pigeons aiment s''y percher. Cet arbre a des mécanismes pour conserver l''eau à l''intérieur de son tronc, ce qui le permet de résister assez bien à la sécheresse et de s''épanouir à une pluviométrie entre 300 et 800mm. Avec une durée de vie qui peut dépasser le millénaire1, le baobab est un parfait symbole de la production alimentaire durable. 1Royal Botanic Gardens Kew. http://www.kew.org/science-conservation/plants-fungi/adansonia-digitata-baobab. Retrieved December 2014.
Latin Name
Adansonia digitata